16/10/2013

Casalinga, Housewife, Femme au foyer, en expatriation ou non, quelles différences ?


La vie domestique 
un film de Isabelle Czajka
sortie le 02 octobre




Quant on sait que "domestique" désignait aussi le premier adjoint d'un général, il serait presque judicieux de parler de base arrière en lieu et place de foyer pour les femmes qui suivent leur conjoint à l'étranger!
Quoiqu'il en soit la soumission des femmes est aujourd'hui plus insidieuse prenant le risque de devenir elle-même leur propre bourreau. Voici quelques extraits éclairants de certains commentaires: 


http://bit.ly/17JX9LY : Nouvel Obs
Quatre femmes mariées, pas la moindre liaison coupable repérée, pas même de tentation suggérée, non, mais l'enregistrement d'une réalité où les activités diverses, ménagères ou sociales, nourrissent la vacuité plus qu'elles ne la comblent, et où, sous la civilité, pointe la cruauté des relations. L'amour est là, sans doute, mais semble chercher son emploi, de même que ces vies qu'on pourrait dire réussies sont en quête d'une raison d'être. 


http://bit.ly/1bjV8hC : Rue 89

En toile de fond : les décors d’une banlieue aseptisée où les pavillons se ressemblent tous et abritent des destins qui, eux aussi, obéissent tous aux mêmes règles : celles induites par un déterminisme sexuel et un néomachisme pas forcément « light » qui contraint et empêche les femmes, sans forcément qu’elles s’en aperçoivent....
« La Vie domestique », en forme de constat glacial, n’avance pas tel un brûlot féministe. Mais il témoigne – à la manière de certains livres de Annie Ernaux – du sort réservé, et, pire encore, en partie accepté, par de nombreuses femmes, aujourd’hui. Explications d’Isabelle Czajka :
« Je fais partie d’une génération à qui on a dit que tout était possible en même temps : travailler, avoir une carrière, des enfants. J’y ai cru. Mais ce n’est pas tout à fait vrai. Juliette, mon héroïne, en fait l’expérience. Elle s’investit sans que personne ne lui ait rien demandé dans la continuité du quotidien. Elle se piège elle-même et s’aperçoit au fur et à mesure que tout se verrouille autour d’elle. »

http://bit.ly/1hkgQzq : Paris Match
Dans des maisons de poupée à crédit plantées dans la banlieue parisienne, de sémillantes « desperate housewives » semblent vivre une existence aussi idéale qu’un spot télé. Serait-ce de la publicité mensongère ? Plongée comme un poisson d’eau douce dans une mer pas assez agitée, Juliette (Emmanuelle Devos) a de beaux enfants, un gentil mari (Laurent Poitrenaux), une villa coquette, une auto avec clim et ABS, et un grand trou existentiel au creux de l’estomac.

http://bit.ly/1er8Lt5 : France info